Désillusion nocturne
Van Gogh 1888
Son regard se perd dans l’astrale immensité
La pleine lune se cache dans le ciel étoilé
Derrière les nuages seulement passagers.
Au très loin, une étoile en devenir naine blanche
Perd de son éclat en cette nuit de dimanche
Les mots résonnent tristement en avalanche.
Ne perçoit-elle pas cette profonde détresse ?
Ne ressent-elle pas ce manque de tendresse ?
Il ne suffirait pourtant qu’un peu de hardiesse.
Mais les yeux résolument perdus dans le vague
Ses pensées s’égarent et son esprit divague
Comme si toute sa vie n’était qu’une blague.
Elle ferme la fenêtre et dans un dernier adieu
Fixe une ultime fois la voûte sombre des cieux
Les larmes tant retenues émergent en ses yeux.
V W-R 10 08 2009