omar khayyam les quatrains

7 Lorsqu’au printemps vers moi, S’avance une beauté aux formes de houri, Qui vient m’offrir une cruche de vin, Au bord de la prairie 8 Selon beaucoup de gens cela n’est pas Recommandable, Chien je serais et pire Si je songeais au paradis. 9 Comme eau...

Omar Khayyam 1 C’est l’aube. Nous boirons un vin couleur de rose. Et puis nous briserons sur une pierre Le verre de la gloire. 2 Ne tendons plus la main Vers de lointains espoirs. Glissons-la dans les chevelures Et caressons les cordes d’une harpe. 3...

Un petit livret de 101 pages offert par un ami Richard Bellone le 05 décembre 1982. L'édition du 18 octobre 1979 est numérotée : 2896 Edition originale tirée seulement à 3200 exemplaires A suivre...

FIN DU LIVRE 151 CLI Regarde, ainsi que je le fais, de tous côtés : Dans le jardin, coule un bras du Kausar, Le désert devient semblable au Ciel, tu peux dire que l’Enfer n’est plus. Assieds-toi donc au Ciel avec une amie au visage céleste. 152 CLII Sois...

141 CXLI Seigneur tu as brisé mon flacon de vin, Seigneur ! tu as refermé sur moi la porte du bonheur. Tu as répandu mon vin pur sur le sol ; Que je meure ! mais c’est toi qui es ivre, ô min Seigneur ! 142 CXLII Ô ciel, dans tes largesses, tous les misérables...

136 CXXXVI Combien de temps m’affligerai-je de ce que j’ai fait ou n’ai pas fait, Et du souci de mener ma vie d’un cœur léger ou non ? Remplis la coupe, car j’ignore Si j’exhalerai ce souffle que j’aspire. 137 CXXXVII Ne te livre pas aux soucis de ce...

131 CXXXI Fuis l’étude de toutes les sciences…cela vaut mieux ; Natte en jouant les boucles de l’aimée…cela vaut mieux Avant que le sort ne répande ton sang, Répands le sang de la bouteille dans ta coupe… cela vaut mieux 132 CXXXII Ah ! ma barbe a balayé...

127 CXXVII Boire du vin et étreindre la beauté Vaut mieux que l’hypocrisie du dévot ; Si l’amoureux et si l’ivrogne sont voués à l’Enfer, Personne, alors, ne verra la face du ciel. 128 CXXVIII On ne peut consumer de tristesse le cœur empli de joie, Ni...

121 CXXI Jeunes, nous avons quelques temps fréquenté un maître, Quelques temps nous fûmes heureux de nos progrès ; Vois le fond de tout cela : que nous arriva-t-il ? Nous étions devenus comme l’eau, nous sommes partis dans le vent. 122 CXXII Pour celui...

116 CXVI Quand je serai terrassé sous les pieds du destin, Et que l’espoir de vivre sera déraciné de mon cœur, Veille à faire une coupe avec ma poussière : Ainsi rempli de vin, je revivrai peut-être. 117 CXVII Mon cœur ne sait plus distinguer entre l’appât...