Le défi...
Une réflexion pénible en ce matin de févier
M’a confortée de laisser mon pied à l’étrier.
« Il » ne peut ni ne veut croire en mes ouvrages,
Peu importe, je n’en ressens plus de rage.
Devrais-je en faire une tragédie d’Euripide ?
Mon désir d’écrire subsiste et il serait stupide
De me laisser influencer par « il » pathétique
Dans son refus de me lire toujours catégorique.
Ai-je vraiment besoin de son approbation
Pour m’adonner à ma nouvelle passion ?
Comme l’oiseau bleu sortant de sa cage,
Je prends mon envol vers d’autres paysages.
Cette main qui tente une dernière entrave
Pour réduire tous mes efforts en épaves,
N’a plus, ni la force, ni l’influence nécessaire
Pour me transformer en femme « d’hier ».
Je vis avec les protagonistes de mes romans
Une existence totalement différente d’antan,
Le passé n’est plus, adieu la soumission,
La femme au foyer est devenue femme d’action.