Avec le temps...
Dans le brun terne de ses cheveux
Il a passé ses mains, triste désaveu
Pour celle dont l’auburn châtain brillait.
Son cœur pour lui s’est arrêté de battre
Avec la douleur et la couleur d’albâtre
Soudain apparue sur son visage tiré.
Même si avec le temps elle a pardonné
Ce cruel souvenir de vingt ans passés
Déchire encore son âme blessée
Pourquoi toujours cet esprit torturé ?
Elle ne trouve pas de réponse exacte
Elle sait juste que le mal est intact.
Elle refuse cependant d’être éplorée,
Sa volonté est plus forte d’être aimée.
Le passé la rendit femme écorchée
Le présent la fait vivre soupçonneuse,
Annihilant sa potentialité amoureuse
Mais l’avenir la rendra heureuse.
(Violette W-R le 14 05 2008 - tableau de 1998)