Chemin de traverse
Sur la longue route de sa vie
Un petit chemin se présenta
Cahin caha elle s’y engagea
Aveuglée par la verte prairie
A l’orée du bois des soucis.
Personne n’aurait pu l’arrêter
Ni raison, ni pensées sensées
Son cœur battait la chamade
Les mots tendres en cascade
Coulaient et l’hypnotisaient.
Quelqu’un illuminait sa nuit
Un être aux gestes exquis
Découvrant la femme enfouie
Dans le quotidien et les soucis.
Une mère en femme oubliée.
Quel bonheur de se sentir libre
Même en perte d’équilibre !
Une sensation unique, savourée
Une existence non plus solitaire
Car du souvenir, émerveillée.
V W-R 09 11 2009